Giovanna 32

 

 

Oggi, 14 Aprile 2017, Venerdì Santo, in omaggio a una grande Sante e Martire Cristiana, pubblichiamo il Capitolo XXXII relativo alla fase finale del Processo a Giovanna d’Arco -Per gli altri articoli, puoi risalire a ritroso fino al Primo , cliccando sul link seguente – http://www.ilgrandeinquisitore.it/wp-admin/post.php?post=3068&action=edit

Firma autografa di Jeanne

Firma autografa di Jeanne

 

 

À ce moment, la foule furieuse poussa de grands cris et jeta un grand nombre de pierres vers l’accusée et le tribunal.
(In quel momento, la folla furiosa cominciò ad urlare, e a scagliare molte pietre verso l’accusata e il tribunale)

JEAN MASSIEU. – (Jean Massieu dut donc relire à haute voix, à ce qu’il semble, la cédule d’abjuration, que Jeanne répéta mot pour mot après lui. D’après lui-même, et tous ceux qui l’ont vue, cette cédule tenait en six ou huit lignes de grosse écriture, et était longue comme un Pater noster, d’après le prieur Migiel.
(J.M. dovette dunque rileggere a voce alta,per tale ragione, la formula dell’abiura, che Jeanne ripeté  parola per parola. Secondo lo stesso Massieu, e a tutti quelli che l’hanno letta, la formula constava di 6-8 righe di testo, era lunga come un Pater Noster, ed era stata scritta dal priore Migiel) Elle commençait par « JE, JEHANNE », .contenait la promesse de ne plus se vêtir en homme, de ne plus porter les armes, de ne plus se tondre les cheveux, de se soumettre aux déterminations de l’Église, et d’après le code inquisitorial, elle devait se terminer par la formule : je jure soumission au pape. De plus il y était dit que Jeanne avait commis crime de lèse-majesté et entraîné le peuple. C ‘est tout ce qu’on en sait d’après les témoins, qui ne font pas allusion à une révocation formelle des voix, laquelle semble douteuse d’après l’interrogatoire de Jeanne dans la prison après l’abjuration.
La cédule n ‘a aucun rapport avec la très longue pièce insérée au procès et que Jeanne aurait signée de sa main. D’après Jean Massieu, il s’agirait purement et simplement d’un faux. À moins que Jean Massieu n’ait eu intérêt à dissimuler la vérité, ce qui est fort possible, et qu’il ait présenté à signer à Jeanne une pièce qu’il ne lui avait pas lue. Cette dernière hypothèse a été soutenue et est extrêmement vraisemblable.)
(Cominciava così :< Io, Jeanne>, conteneva la promessa di mai più indossare abiti da uomo, di non portare più armi, di non più accorciare i capelli, di sottomettersi alle decisioni della Chiesa e terminava- secondo il codice dell’Inquisizione- <Giuro la sottomissione al Papa. Vi era anche scritto che Jeanne aveva commesso il crimine di lesa maestà, e aizzato il popolo. E’ tutto ciò che sappiamo dai testimoni, che non fanno alcun cenno a una ritrattazione formale sulle voci, che sembra non certa dagli interrogatori subiti da lei in prigione, dopo l’abiura. Il documento non ha alcun rapporto con una parte molto lunga inserita durante il processo, e firmata da Jeanne. Secondo Jean Massieu si tratterebbe semplicemente di un falso . A meno che Jean Massieu non abbia avuto interesse non abbia avuto interesse a nascondere la verità, ciò è probabile, e che abbia presentato per la firma a Jeanne una parte che egli stesso non aveva letta. Quest’ultima tesi ha avuto molti sostenitori, ed è molto verosimile).

 

Charles Péguy: I Misteri

Charles Péguy: I Misteri

 

 

JEANNE. – Si les clercs me le conseillent, et s’il paraît bon à leurs consciences, je ferai volontiers ce qu’on me conseille.
(Se gli uomini di chiesa me lo consigliano, cioè se lo ritengono giusto, farò ciò che essi mi chiedono)

L’ÉVÊQUE, au Cardinal. – Attendu la soumission de Jeanne, que doit-on faire ?
(Data la sottomissione di Jeanne, che si fa ?)

LE CARDINAL. – On doit admettre Jeanne à la pénitence.
(Dobbiamo ammetterla alla penitenza)
JEANNE. – Je m’en rapporte à la conscience des juges pour savoir si je dois révoquer ou non. Je n’entends point révoquer quelque chose, si ce n’est pourvu qu’il plaise à Notre Sire.
(Mi rimetto alla coscienza dei giudici per sapere se devo ritrattare o no. Non ritrattare niente che sia sgradito a Nostro Signore)

 

JEAN MASSIEU. – Signe la cédule.
(Firma il documento)
JEANNE. – Je ne sais ni lire ni écrire. »
(Non so né leggere, né scrivere)

Jean Massieu tend à Jeanne la plume, et elle trace un rond. Alors Massieu lui prend la main et lui fait signer son nom. D’après les témoins, Jeanne avait l’air inconsciente et elle souriait. Elle avait souri aussi en prononçant l’abjuration.
(Jean Massieu porge una penna a Jeanne, che traccia un cerchio. Allora, Massieu le prende la mano, e le fa scrivere il nome. Secondo i testimoni, Jeanne sorrideva con aria incosciente. Aveva sorriso anche mentre pronunciava l’abiura)

Medaglia religiosa dedicata a Santa Giovanna d'Arco, a Domrémy, paese natale della Pulzella

Medaglia religiosa dedicata a Santa Giovanna d’Arco, a Domrémy, paese natale della Pulzella

LOYSELEUR. – Jeanne, vous avez fait une bonne journée, s’il plaît à Dieu, et vous avez sauvé votre âme.
(Jeanne, avete fatto una cosa buona, a Dio piacendo, e avete salvato la vostra anima)

JEANNE. – Or ça, entre vous, gens d’Église, menez-moi en vos prisons, et que je ne sois plus en la main de ces Anglais.
(Bene, voi gente di Chiesa, portatemi nelle vostre prigioni, in modo che io sia sottratta dalle grinfie degli Inglesi)
L’ÉVÊQUE. – Menez-la où vous l’avez prise.
(Riportatela dove l’avete prelevata )

JEAN D’ESTIVET. – Qu’on la ramène au château de Rouen, et qu’on lui donne habits de femme.Jeanne fut donc ramenée au château, et on l’insultait sur le chemin. Mais les Anglais, furieux, menaçaient les docteurs et les évêques en levant sur eux leurs épées. On leur criait que le roi d’Angleterre avait bien perdu son argent avec eux. Et Warwick se plaignait de l’indulgence de monseigneur Beauvais.
(Sia riportata la Castello di Rouen, e le siano dati vestiti da donna. Intanto, gli Inglesi, furibondi, minacciavano i dottori della legge e i vescovi, sollevando in alto le spade. Essi gridavano che il re d’Inghilterra aveva perso il denaro con loro, e Warwick si lamentava dell’indulgenza di Monsignor Beauvais) 

Concilio di Costanza, che pose fine allo Scisma di Avignone, eleggendo Papa Martino V

Concilio di Costanza, che pose fine allo Scisma di Avignone, eleggendo Papa Martino V

WARWICK. – Le roi va mal : Jeanne s’en est tirée !
(Il re se la passa male, perché Jeanne se l’é cavata)

L’ÉVÊQUE. – Monseigneur, ne vous inquiétez pas : nous la rattraperons bien !
(Mio Signore, niente paura : la riacciufferemo)
(Nota 1La scena è disgustosa. Dopo interrogatori sfibranti, tutti questi signori gettano la maschera: gli Inglesi vogliono una condanna a morte contro la loro nemica più temuta, e i preti e vescovi collaborazionisti vengono ridotti al loro ruolo  di strumenti nelle loro mani)

Avignone: Panorama

Avignone: Panorama

 

QUATRIEME PARTIE
LA CAUSE DE RECHUTÉ1
(Quarta Parte : La causa di recidività)

 

Le dimanche de la Trinité, les juges apprirent que Jeanne avait repris l’habit d’homme. Ils vinrent au château, sans Cauchon, mais une centaine d’Anglais les empêchèrent de passer, leur criant que les gens d’Eglise étaient faux, menteurs et traîtres. Ils réussirent à s’échapper. Le lendemain, lundi 28 mai, une dizaine d’entre eux allèrent trouver Jeanne dans sa prison.
(La Domenica di Trinità, i giudici appresero che Jeanne aveva indossato di nuovo abiti da uomo. Si recarono al Castello, senza Cauchon, ma furono bloccati da un centinaio di Inglesi, che urlavano loro che gli uomini di chiesa erano falsi, spergiuri e traditori. Essi riuscirono a fuggire. Il giorno dopo, Lunedì 28 maggio, una decina di loro andarono a trovare Jeanne in prigione)

L’ÉVÊQUE. – Quand et pourquoi avez-vous repris habit d’homme ?
(Quando e perché avete ripreso gli abiti maschili?)
JEANNE. – J’ai naguère repris habit d’homme, et laissé habit de femme.
(Ho ripreso da poco gli abiti maschili, e abbandonato quelli femminili)

 

L’ÉVÊQUE. – Pourquoi l’avez-vous pris et qui vous l’a fait prendre ?
(Perché l’avete fatto, e chi vi ha detto di farlo ?)
JEANNE. – Je l’ai pris de ma volonté, sans nulle contrainte. J’aime mieux l’habit d’homme que l’habit de femme.
(L’ho fatto di mia volontà: preferisco l’abito da uomo)
L’ÉVÊQUE. – Vous avez promis et juré de ne pas reprendre ledit habit d’homme.
(Avevate promesso e giurato di non indossare più abiti da uomo)
JEANNE. – Oncques n’entendis que j’eusse fait serment de ne pas le prendre.
(Non ricordo di aver mai giurato ciò che dite)

Saint-Remy-interno

Saint-Remy-interno

L’ÉVÊQUE. – Pour quelle cause l’avez-vous repris ?
(Perché lo avete fatto ?)
JEANNE. – Pour ce qu’il m’était plus licite de le reprendre et avoir habit d’homme, étant entre les hommes, que d’avoir habit de femme. Je l’ai repris pour ce qu’on n’a point tenu ce qu’on m’avait promis, c’est à savoir que j’irais à la messe et recevrais mon Sauveur, et qu’on me mettrait hors de fers. Les Anglais m’ont fait ou fait faire en la prison beaucoup de torts et de violences quand j’étais vêtue d’habits de femme. (Elle pleure) J’ai fait cela pour la défense de ma pudeur, qui n’était pas en sûreté en habit de femme avec mes gardes, qui voulaient attenter à ma pudeur. Je m’en plains grandement. Après mon abjuration et renonciation, on m’a tourmentée violemment en ma prison, molestée, battue et foulée. Et un millourt d’Angleterre a tenté de me forcer. Et c’est la cause pourquoi j’ai repris l’habit d’homme.
(Perché era più lecito per me di riprendere e di indossare abiti da uomo, essendo io tra uomini, piuttosto che abiti da femmina. L’ho fatto anche, perché non sono state mantenute le promesse da voi fatte, cioè che io potessi andare a Messa, ricevere la Comunione, e fossi liberata dai ceppi. Gli Inglesi, in prigione, mi hanno fatto, o fatto fare molti torti e violenze, mentre indossavo abiti femminili- Piange- L’ho fatto a difesa del mio pudore, che non era sicuro con gli abiti femminili con le mie guardie, che tentavano di molestarmi. Me ne rammarico vivamente. Dopo la mia abiura e rinuncia, sono stata tormentata e molestata in prigione, disturbata, picchiata e pestata. Un milord inglese ha tentato di violentarmi. Ecco perché ho rimesso gli abiti da uomo)
(Nota 2Superfluo commentare queste parole strazianti di Jeanne, che sono un atto d’accusa imperituro contro gli Inglesi, ma soprattutto contro il clero collaborazionista)

Il Grande Scisma d'Occidente. La situazione religiosa in Europa. La Francia appoggiava Avignone, a cui si opponevano l'Inghilterra e Roma

Il Grande Scisma d’Occidente. La situazione religiosa in Europa. La Francia appoggiava Avignone, a cui si opponevano l’Inghilterra e Roma


L’ÉVÊQUE. – Avez-vous abjuré, et spécialement promis de ne point reprendre cet habit?
(Avete abiurato e giurato di non indossare più gli abiti da uomo ?)
JEANNE. – J’aime mieux mourir que d’être aux fers. Mais si on me veut laisser aller à la messe et ôter hors des fers, et mettre en prison gracieuse, et que j’aie une femme, je serai bonne et ferai ce que l’Église voudra.
(Preferisco morire, che essere in ceppi. Ma se mi lasciate andare a messa, se mi togliete i ferri e se mi mettete in una prigione decente, accudita da una donna, farò ciò che la Chiesa mi chiederà) (Nota 3Per cominciare con le note finali, lo scenario è chiaro: il clero non ha la gestione del processo. Ma non è così: gli Inglesi hanno già deciso di condannare a morte Jeanne, ma ne chiedono anche la scomunica, da usare come strumento di potere fra la gerarchia cattolica)

L’ÉVÊQUE. – Depuis jeudi, avez-vous point ouï vos voix ?
(Da giovedì, avete udito le voci?)
(Nota 4 Non osando opporsi agli Occupanti, il clero finge di tornare alle lepide domande sulle apparizioni, le quali- in ogni caso- non hanno alcuna rilevanza processuale)
JEANNE. – Oui.
(Sì)

Domrémy - La casa di Jeanne

Domrémy – La casa di Jeanne

 

L’ÉVÊQUE. – Que vous ont-elles dit ?
(Cosa vi hanno detto ?)
JEANNE. – Elles m’ont dit que Dieu m’a mandé, par saintes Catherine et Marguerite, la grande pitié de la trahison que j’ai consentie en faisant abjuration et révocation pour sauver ma vie. Avant jeudi, mes voix m’avaient dit ce que je ferais, et que je fis ce jour. Mes voix me dirent en l’échafaud, devant le peuple que je répondisse à ce prêcheur hardiment ; c’était un faux prêcheur, et il a dit plusieurs choses que je n’ai pas faites. Si je disais que Dieu ne m’a pas envoyée, je me damnerais. Vrai est que Dieu m’a envoyée. Mes voix m’ont dit depuis que j’avais fait grande mauvaiseté de ce que j’avais fait de confesser que je n’avais pas bien fait. De peur du feu, j’ai dit et révoqué ce que j’ai dit.
(Mi hanno detto che Dio, per il tramite delle Sante Caterina e Margherita, la grande tribolazione del tradimento a cui ho accondisceso con l’atto di abiura e ritrattazione da me compiuto per avere salva la vita)
(Nota 5Questa dichiarazione non ha alcun valore processuale, ma è una confessione di Jeanne che inserisce gli ultimi suoi atti, nella propria personale storia di ascesi e di martirio)

L’ÉVÊQUE. – Croyez-vous que vos voix soient sainte Catherine et sainte Marguerite ?
(Credete che si tratti di Santa Caterina e di Santa Margherita ?)
JEANNE. – Oui, et de Dieu.
(Sì, e sento anche la voce di Dio)

 L’ÉVÊQUE. – Et la couronne dont on a autrefois parlé ?
(E la corona, di cui si è parlato al processo ?)
JEANNE. – Du tout, je vous en ai dit la vérité au procès, le mieux que j’ai su.
(Durante il processo vi ho detto tutto ciò che sapevo)

L’ÉVÊQUE. – Mais sur l’échafaud, devant nous, les juges, et tous autres, et devant le peuple, quand vous fîtes votre abjuration, vous avez dit que vos voix étaient saintes Catherine et Marguerite.
(Ma sul patibolo, in presenza nostra, dei giudici e di tutti gli altri, quando avete abiurato, avete detto che si trattava delle Sante, Caterina e Margherita)
JEANNE. – Je ne l’entendais point ainsi faire ou dire. Je n’ai point dit ou entendu révoquer mes apparitions, c’est à savoir que ce fussent saintes Catherine et Marguerite. Tout ce que j’ai fait, c’est de peur du feu, et je n’ai rien révoqué que ce ne soit contre la vérité. J’aime mieux faire ma pénitence en une fois, c’est à savoir mourir, que d’endurer plus longuement peine en cachot. Je ne fis oncques chose contre Dieu ou la foi, quelque chose qu’on m’ait fait révoquer. Ce qui était en la cédule de l’abjuration, je ne le comprenais point. J’ai dit à l’heure même que je n’entendais point révoquer quelque chose, si ce n’était pourvu qu’il plût à Notre-Seigneur. Si les juges veulent, je reprendrai habit de femme : du résidu je n’en ferai autre chose.
(Non intendevo né farlo, né dirlo. Non ho mai inteso smentire che le mie apparizioni fossero di queste due Sante. Tutto ciò che ho fatto, l’ho fatto per la paura del rogo, e non ho mai rinnegato in alcun modo la verità. Preferisco fare la mia penitenza una volta per tutte, cioè morire, piuttosto che restare a lungo in prigione. Non ho mai fatto né detto alcunché contro Dio o la fede. Ho detto che avrei ritrattato solo ciò che no sarebbe stato contro Nostro-Signore. Se il problema è l’abito femminile, lo indosserò, ma non farò altro)

Avignone - Facciata del Palazzo dei Papi

Avignone – Facciata del Palazzo dei Papi

L’ÉVÊQUE. – Vous êtes donc hérétique obstinée et rechue
(Voi dunque siete eretica e recidiva)
JEANNE. – Si vous, messeigneurs de l’Église, m’eussiez menée et gardée en vos prisons, par aventure ne me fût-il pas advenu ainsi.
(Se voi, uomini di Chiesa mi aveste condotta e custodita nelle vostre prigioni, le cose sarebbero andate diversamente)
(Nota 6Stabilire se il clero collaborazionista sia infimo sia moralmente, che intellettualmente, non è facile, ma non è neanche importante: anche se la colpa fosse solo di carattere intellettuale- cioè l’insipienza giuridica- questa sarebbe sufficiente per la condanna storica definitiva di questi clericali vili)

L’ÉVÊQUE. – Cela entendu, nous n’avons plus qu’à procéder plus outre, selon ce qui est de droit et de raison.
(Dopo quanto abbiamo sentito, dobbiamo fermarci qui, secondo il Diritto e la Ragione)

Lorsque les juges eurent quitté la prison, l’Évêque dit aux Anglais qui attendaient dehors :
(Dopo che i giudici ebbero lasciato la prigione, il Vescovo disse agli Inglesi che attendevano all’esterno :
L’ÉVÊQUE. – Farewell ! Farewell ! Faites bonne chère ! Il est fait ! Elle est prise ! (
Arrivederci ! Arrivederci ! State di buon animo ! E’ finita ! E’ vostra !)

 

Jeanne d'Arc est interrogée par le cardinal de Winchester dans sa prison (1824). Udienze Segrete a del Processo : un'infamia!

Jeanne d’Arc est interrogée par le cardinal de Winchester dans sa prison (1824). Udienze Segrete a del Processo : un’infamia!

Continua con Giovanna 33

 

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